Inertie de l'esprit...
Mon âme se meurt de ne pouvoir guerre profiter de la joie qui devrait pourtant être accessible à tout un chacun. Je pleure ma douleur, mes yeux mouillants me rappellent chaque jour à quel point le désespoir me touche. Ce n’est pas de la dépression, ce n’est que mon esprit torturé qui s’est toujours comporté de la sorte. On ne nait pas dépressif. J’ai toujours été en décalage avec le monde, toujours eu une part très noire en moi. Elle me guide depuis toute petite dans les divers aspects de ma vie.
Mes « bizarreries » font partie de moi, quand j’étais enfant on me prêtait souvent un comportement anormal parce que je vivais hors du « cadre » habituel de tous les enfants, jouer seule, s’isoler, ne pas supporter le contact physique avec les autres, ne laisser entrer personne dans mon monde, ne pas supporter le travail de groupe ou d’équipe ni l’ordre établi, ne pas accepter un devoir si je le considérais comme inapproprié, toujours au dernier rang en classe pour dessiner (bien plus intéressant que les salades que racontaient les instits et que je savais déjà), m’isoler dans la musique, vibrer avec elle et surtout loin du monde. Je me suis mise à l’écart toute seule d’avantage que ce que même les autres l’ont fait du fait de mon comportement.
Certains me pensent froide et sans sentiments. Je ne fais que les garder en moi, je ne sais pas les exprimer et de toute façon ça ne sert à rien si ce n’est montrer ses faiblesses. Les accolades amicales sont pour moi pleines de fausserie. Grands gestes, grands bruits, que du brassage pour ensuite se poignarder dans le dos. Restons à l’écart de cette hypocrisie...
L’art et la création, c’est mon refuge, mon monde à moi. Loin des gens, loin de tout, musique, esprit vagabond, idées inventives. Je revis...
Jusqu’à ma prochaine mort. Mon âme se meurt de ne pouvoir guerre apprécier les joies toutes futiles de la vie qui satisfont tout un chacun.
Peut-être un bug dans mon cerveau, je n’en sais rien, je vis avec mes différences depuis toujours et c’est aussi ça qui m’a faite telle que je suis. Que l’on m’apprécie ou non, que l’on accepte mes différences ou non, à vrai dire c’est le problème des autres, pas le mien.